mercredi 1 août 2012

Le livre Fanatik

En cherchant la recette des pommes farcies au groin de sanglier dans la bibliothèque du père Blaise j'ai retrouvé un livre fort utile et agréable à lire...

samedi 11 avril 2009

Amor Amor

 

Amor Amor
Arthur est à table devant un appétissant chapon grillé et Perceval le regarde manger.
- Ca y est sire...
- Quoi ça y est ?
- J'ai décidé de faire ma demande...
- Mmh ?
- Angharad... La bonniche de vot' femme...
Arthur s'essuie les doigts sur une serviette, pose ses coudes sur la table et fixe Perceval une lueur d'agacement dans les yeux.
- Oui et bien quoi, Angharad !
- Je vais demander sa main à son père.
- Ah... Et ben, elle aura pas attendu pour rien, dites moi...
- Alors vous en pensez quoi ?
- J'en pense qu'il aurait peut être fallu vous réveiller avant mon p'tit père...
- ...
- Et ben oui, figurez-vous que quelqu'un l'a déjà fait avant vous...
- Oh... Ah... bon ben c'est pas grave...
- Pas grave ? ! Vous vous foutez de moi, là ? !
- Non, non... tant pis, elle en a deux, je demanderai l'autre main...


Générique...


Arthur et Guenièvre sont au lit, Lui étudie un parchemin elle se tortille un mèche entre ses doigts. Soudain elle se tourne vers le roi :
- « Je voulait vous dire... »
- « Mmmmh ? »
- « J'y réfléchit depuis quelques temps.... »
- « MMMMmmmmh ?
- « L'héritier... »
- « MMMMMMMMMMmmmmmh ? »
- « Si on le faisait... »

Arthur :
"Quoi maintenant?"
Guenièvre:
"Ben oui, maintenant! Qu'est-ce qu'il y a? Vous me trouvez pas engageante?"

Arthur inspire et souffle plusieurs fois de suite histoire de se calmer...
- "Oui,... non,... c'est pas ça, c'est juste que... là je doit inspecter le.. heu, le corps de garde, voila... inspection de routine, je reviens dans disons, heu, ben demain, quoi..."

Tourner la page...

 
Léodagan et Séli au lit.
Séli :
"ça vous arracherait un ongle d'être attentionné de temps en temps!?"
Léodagan :
"Si vous vouliez de "l'attention" c'est pas avec moi qui fallait vous marier!"

Séli reprend l'air bravache :
- "Je d'mande pas grand chose, tout de même : un bisou de temps en temps, des fleurs, ... z'allez pas me dire que c'est la mer à boire ?!"

Léodagan :
"Un bisou!? Ben manquerait plus que ça! Et pourquoi pas une sérénade !? J'ai passer l'âge de jouer les jouvenceaux!"

Séli, cynique :
"c'est vrai que ça à du bon le mariage arrangé, hein?"

Léodagan :
"Vous auriez préféré vous marier avec votre cousin bossu et boursouflé ?"

"N'insultez pas ma famille, des tarés congénitaux y en a aussi chez vous !!!"
Tourner la page...
Karadoc raconte sa journée de labeur, la bouche pleine, avec force postillons dont les trajectoires visent invariablement la jolie dame qui (pour son malheur) est sa compagne... et qui est assise de l'autre côté de la table l'air pas, mais alors, pas contente du tout...

Sa femme :
"Alors là ça suffit, soit vous mangez correctement, soit allez dormir chez votre ami Perceval!"

Karadoc, postillonnant de plus belle une bouchée de rillette bien gluante :
- "ben quoi je mange avec les doigt, d'habitude ça vous dérange pas..."

sa femme empoignant un pain se met à le battre comme plâtre en criant :
"Trop c'est trop, hors d'ici!!!!!!"

Tourner la page...

 
Arthur et Démétra au lit.
Arthur est énervé et Démétra lui demande ce qui le tracasse.
" Ma femme s'est mis dans l'idée qu'il fallait qu'on fasse l'héritier maintenant".
Démétra:
"Vous et moi?"
Arthur:
"Mais non, ma femme et moi."

Démétra :
- "Il faut la comprendre aussi, tout le monde ne parle que de ça à la cour... L'héritier par ci, l'héritier par là... elle doit culpabiliser la pauvre ! c'est pas sa faute non plus !

Arthur:
"Je sais bien. Non c'est moi, je... je... pfffff..."
Démétra :
"Quoi?"
Arthur:
"J'y arrive pas, même bourré, j'y arrive pas!"

Démétra, dédaigneuse :
- "c'est sur qu'à rouler sous la table on n'arrive pas à grand chose... Ne vous avisez surtout pas de me faire ce coup la !
Le roi se lève brusquement, s'empêtre dans les draps :
- "y en a marre à la fin vous z'êtes jamais contente, toute autant que vous êtes..."

Démétra:
"oh, mais j'y peux rien si vous pouvez pas toucher votre femme. Et si je vous ennuie, j'en connais d'autre qui conviendrons bien de ma présence!"

Arthur s'en va en grognant :
"Salope !"
Dans le labo de Merlin.
Merlin caresse une amulette.

Il l'entrouvre car elle possède une charnière et dévoile le portrait d'une jeune damoiselle...

Tout a coup l'image s'anime et la photo se matérialise devant l'enchanteur.
Merlin :
"Guénérande, vous êtes toujours aussi sublime!"

L'image époussète ses vêtements et répond d'un ton peu amène :
- "oui, mais là dedans je suis un peu à l'étroit tout de même ! et la soie ça froisse très facilement, j'espère que vous en êtes conscient !!!"

Merlin :
"Où voulez-vous que je vous mettes, dans ma poche ?"

Elle le toise d'un air revêche :
- "Mon cher, j'ai de plus en plus l'impression que notre relation est à sens unique..."

Merlin :
"Comment ça à sens unique? Vous oubliez peut-être qui a passé 3 ans à élaborer un sort afin de vous sortir de cette amulette!"

Elle répond pleine de dédains :
- "Vous n'allez pas pleurer pour ça, dites? Et puis qu'est ce que trois an pour un homme d'âge canonique comme vous !!! d'ailleurs quand j'y réfléchit vous êtes un peu trop vieux à mon gout..."

Merlin :
"Ah! c'est comme ça!"
Merlin sort une autre amulette, la caresse et sort une autre jeune femme.
Merlin :
"Bonjour, Ezorée!"
Ezorée tendrement :
"Bonjour mon sauveur."
Guénérande :
"Mais qui est cette femme ? Merlin seriez-vous infidèle ?"

Puis Ezorée remarque Guénérande :
- "Minute c'est qui cette grande bringue?"
Et Guénérande outrée :
- "Non mais elle s'est regardée la morue?!"

Ezorée:
"Qu'est-ce que t'a laidron ?"
Guénérande :
"J'vais m'occuper de toi, on verra qui est le laidron !"
Les deux femme se batte.
Merlin regarde l'air d'apprécier.

Merlin se risque même à un petit applaudissement lorsque Guénérande exécute un Uppercut parfaitement ajusté sur sa rivale.
à se moment les deux femmes le regarde, puis complice, lui donnent ensemble un bon coup de poing conjoint dans les gencives...
Générique
Arthur (ronchon), Karadoc (boudeur), Léodagan (énervé), Merlin (la lèvre inférieure gonflée) sont autour d'une table un verre à la main , la mine sombre...
Léo : - "On dira ce qu'on voudra, c'est compliqué les femmes..."
Fondu au noir...
Tous ensemble en soupirant : "Ouais........"
Fin

Fin alternative...

Je rajoute:
Perceval entre.
"Qu'est-ce que vous faites tous là?"
Arthur:
"Et vous ?"
Perceval:
"Ben, j'ai été voir Anguarad pour lui demander sa main."
Karadoc:
"Et alors?"
Fondu.
Perceval:
"c'est pas bien clair, surtout depuis que j'ai éventré son courtisan."

Fin... encore...

vendredi 3 avril 2009

Avalon

Arthur, Perceval, Karadoc, Calogrenant, Lancelot, Léodagan et Bohort autour de la table ronde.
Arthur :
"Nous sommes réunis ici car le seigneur Bohort à un indice concernant la quête du Graal. Seigneur Bohort, c'est à vous."
Bohort:
"Et bien en fait, un vieux marchand d'étoffe m'a indiqué que le Graal se trouvait sur l'île d'Avalon."


Perceval:
" L'île D'Avalon ? Ben je connais, J'ai un copain là - bas !"

Calogrenant levant les yeux au ciel :
- "Mon dieu quelle miséricorde, en plus vous lui avez accordé des amis !"
Le Roi Arthur à Perceval :
- "Je vous signale mon p'tit père que l'ile d'Avalon elle figure pas sur les cartes, alors soyez sur que votre réponse me conviendra quand je vous demanderai : Etes-vous CERTAIN de parler de la bonne ile?"
Léodagan intervient :
- "Laissons-lui une chance quand même, on sait jamais ... un éclair de génie... sinon on pourra toujours l'assommer histoire d'avoir la paix cinq minute..."

Perceval:
"Mais je sais qu'elle est pas sur les cartes, c'est bien pour ça que j'ai jamais pu y retourner! Mon copain doit m'en vouloir de pas être venu le voir, en plus il été mal en point. De toute façon j'y pige que dalle aux cartes !"

Arthur :
"Non mais vous vous souvenez pas de petits détails ?"
Perceval:
"Non, rien. Je suis pas très fortiche niveau mémoire".
Bohort:
"Sir, je me suis laissé entendre dire que les druides avaient le pouvoir de raviver les instants oubliés. On pourrait demander à Merlin."
Arthur:
"Vous savez Merlin... Oh, et puis, qu'est-ce que ça coute ? Allez tous chez Merlin !"

Tourne la page...


Dans le labo de Merlin....
- "Non mais ça va pas de débarquer chez moi comme ça ! Touchez à rien, z'allez semer un merdier monstre sinon !!!"
Léodagan :
- "De toute façon c'était déjà le bordel..."
Arthur :
- "Oui en même temps on viens pas pour ça... Perceval allez-y...."

Perceval:
-Ben, où ça? A Avalon? Mais j'vous ai d'jà dit j'sais plus où c'est moi.
Du coup, j'y vais quand même...?
Arthur prend sur lui pour rester calme:
-Je reprends, Perceval, allez-y, expliquez à Merlin pourquoi on a besoin d'lui.
Perceval:
-Ah ouais...J'avais pas compris ça...
J'croyais que vous m'aviez dit de m'barrer!
J'me disais aussi... "Quand même, y va pas m'envoyer crapahuter à cette heure là!!"
-Arthur:
N'empêche, si vous vous magner pas l'train d'expliquer à Merlin c'qu'on fout ici, j'vous promets qu'c'est à coups d'pieds aux fesses que j'vous envoies chercher Avalon!!!
-Léodagan:
Mais c'est pas con ça, peut-être qu'en l'secouant un peu y retrouverait la mémoire...
Merlin:
Bon, c'est pas que... Mais j'vous ferais remarquer que j'ai pas qu'ça à faire, j'ai du boulot moi...Alors vous pourriez peut-être me dire c'que vous m'voulez à la fin!?

Perceval:
-" ben en fait, je sais plus ou se trouve le vallon !"
Arthur:
-"A-VA-LON !"
Perceval:
-"C'est pas le vallon, vous êtes sûr ?"
Arthur:
-"oui je suis sûr, a moins que ça fasse une heure que vous nous racontez des conneries et si c'est le cas, vous vous SOUVIENDREZ pourquoi vous en direz plus!"

Léodagan :
- "Bon j'admet que je m'suis trompé en lui accordant le bénéfice du doute... Vous avez raison : ce gars est une tanche !!!"
Merlin :
- "Si vous n'avez rien à fiche d'autre chez moi qu'a vous engueuler, je vous demanderai d'aller faire ça ailleurs..."
Tous ensemble à Merlin :
- "Ta Gueule !!!"

Perceval :
-"attendez ça me revient !
De la brume.... de l'eau..... une forêt... deux chênes en forme de.... heu...... je sais plus..."

Merlin :
-"Bon allez !"
Une onde d'énergie sort de la main de Merlin et englobe Perceval qui se Retrouve comme étourdit .
Arthur:
-"Mais qu'est-ce que vous avez foutu ?"
Merlin:
-"Je suis en train de lui faire fondre le cerveau!
Mais je rigole ! Vous voulez qu'il se souvienne, ben c'est bon, posez lui des questions!"

Arthur :
- Alors? Vous vous souvenez d'quelque chose ou pas?
Perceval :
- Et mais ouais, ça m'revient...
Léodagan :
- Bon ben allez-y! Crachez l'morceau!!
Perceval :
- Le type qu'habite à Avalon...
Arthur :
- Et ben quoi?
Perceval :
- Ben en fait j'l'ai rencontré à la taverne!!
Arthur :
- Et...?
Perceval :
- Et...Rien...Juste j'me rappelais plus comment on s'était connu.
Arthur :
- Mais putain on s'en fout ça!!! Vous auriez aussi bien pu l'rencontrer chez votre mémé qu'on n'en aurait rien à carrer!!!!!! Tout c'qu'on vous demande c'est d'nous dire comment on y va, à Avalon!!

Perceval:
-"Ah! Ouais ! C'est sur un lac Brumeux entouré d'une forêt..."
Arthur:
-"Des lacs brumeux j'en ai plein les poches .."
Perceval:
-"...Après il faut traverser une plaine de dragons..."
Arthur:
-"une plaine de dragons ?!"
Perceval:
-"Oui! et c'est pas évident ! je me suis pris un coup de queue et depuis ça va pas de mieux en mieux là dedans !"

Léodagan :
- "ça nous dit quand même pas par où il faut aller... Tenez : de Kaamelott on va vers où?"
Merlin faisant des passes magiques devant la tête de Perceval :
- " 'tendez je rembobine un peu..."
Perceval les yeux dans le vide :
- "On prend la direction de la forêt vers la taverne, arrivé la on prend..."
Léo :
- "oui??"
Perceval :
- "On prends un tabouret et on demande un pichet de vin et du fromage."

Arthur:
"Mais vous êtes vraiment un gros CONNARD!!!"
Perceval:
"Quand j'y suis allez sur Avalon, Kaamelott été pas encore construit, vous voulez que je me repère comment ? Y a qu’à suivre un dragon jusqu'à arriver à une plaine !"

Léodagan :
- "Mais il se fout de notre fiole en plus!!!" J'vais vous en coller un moi de dragon... z'allez voir"
Arthur :
- "Lui mettre une droite c'est pas ça qui va l'arranger beau père..."
Léo :
- "Mais si , mais si... ça va contrebalancer le coup de queue du dragon... regardez : je lève la main bien haut, je prend tranquille de l'élan et là..."
* PAF *

Perceval se tient la joue.
Arthur:
-"Mais vous êtes malade beau-père !"
Perceval:
-"Sire qu'est-ce qu'on fait là ?"

Merlin :
- "Il va être un peu désorienté au début, c'est du à la fin brutal du sortilège... z'inquiètez pas, il risque de délirer sec pendant quelques minutes..."
Léo :
- "Et ben ça changera pas beaucoup de d'habitude..."

Soudain Perceval regarde Léodagan les yeux écarquillés :
"Oh ! PAPA !!!
Et il lui saute dans les bras en pleurant.

Tourner la page.
Perceval est toujours dans les bras de Léodagan.
Léodagan:
"Mais y va s'accrocher longtemps comme ça?"

Perceval :
- "et maman, elle est venue me voir aussi? c'est quand même super important une chevaliérisation, surtout que c'est ma première !"
Arthur sa prend la tête entre les mains...
Merlin hoche la tête :
- "A je vous avait prévenus..."
et Perceval se retourne vers Merlin, s'approche à grand pas et lui applique deux gros baisers sonore sur les deux joues... :
- "Ah maman, je t'avais pas reconnue avec ta nouvelle robe..."

Générique.
Léodagan s'adresse à Arthur qui sort du labo de Merlin.
"Alors, il a retrouvé "sa tête" ?"

Arthur tout sourire :
- "oui, il nous a dessiné une belle carte menant à Avalon en plus de ça..."
Léodagan :
- "Je peux jeter un œil?"
Arthur lui tend un parchemin...
Léo :
- "Hmmm, ouais c'est bien c'que j'pensait...
Arthur :
- "Quoi?!"
- "elle mène bien à A. Vallon...
Voile noir
... La taverne du Maitre Brasseur Albrecht Vallon"


Fin...

signé: Calogrenant, Donofriette et Perceval.

vendredi 27 mars 2009

La Lutte

Perceval arrive dans la cour et trouve Karadoc pratiquant une lutte bizarre avec un homme.
Perceval:
"Mais qu'est-ce que vous foutez là ?
Karadoc:
"C'est mon arrière grand cousin, il m'apprend 'LA LUTTE' ?

Perceval croise les bras et regarde un peu...
- "Nous aussi on lutte au Pays de Galles... mais je dois dire, euh... un peu moins violemment... dites... c'est normal que votre visage ai viré au bleu, là...?"

Le cousin:
"Oui, c'est la prise dites "du Teint bleu" à cause de la couleur" (désolé j'ai cherché mais rien trouvé de mieux).

Perceval, tout en tournant autour des deux lutteurs qui ahanent à qui mieux mieux tout en cherchant à déséquilibrer l'autre... :
- "Ah ouais d'accord... il a l'air fort votre cousin quand même... au Pays de Galles aussi on à notre lutte traditionnelle... j'vous fait pas l'topo c'est impononçab' le nom... dites, euh, j'peux essayer?"

Karadoc:
"OUI!!"
"Je vous présente mon cousin Dudoc".
Dudoc :
"Allez! En place !"
Les deux adversaire se surveillent puis Dudoc se jette sur Perceval qui le chope et le plaque au sol, l'empêchant de bouger.
Perceval :
"C'est marrant votre petit truc !"

Karadoc :
- "Ouais,... c'est pas mal... la chance du débutant..."
Perceval se relevant en époussetant ses habits :
- "On remets ça?"

Ils remettent ça à deux contre Perceval et il les étalent tous les deux.
Karadoc:
"Alors là, vous m'impressionnez!"
Dudoc:
"Ben moi aussi, j'ai pas trop l'habitude d'être battu !"

Arthur arrive avec Grudu :
"Alors ce coup-ci c'est bon, vous glandez allongé, c'est la sieste!"
Karadoc:
"Non sire ! On fait de la lutte ! C'est mon cousin Dudoc qui nous a initié"
Arthur:
"Vous en faites de beaux initiés. Grudu ! Montrez-leur ce que c'est la lutte !"
Guenièvre crie au loin pendant que Grudu écrase Dudoc et Karadoc:
"Mon époux ! A table !"
Arthur:
"Oui, oui !"
Guenièvre :
"Ya pas de oui,oui. Vous venez !"
Arthur :
"Merde !"
"Alors c'est pas de la lutte " à karadoc.
Karadoc:
"si mais faites le affronter le seigneur perceval"
Arthur:
"Non, c'est bon on va pas le mettre pire qu'il est !"
Perceval:
"Non mais moi ça m'amuse"
Arthur:
"ah ben si ça vous fait plaisir !"
Guenièvre :
" Vous venez ou je viens vos chercher"
Arthur :
"Merderdeuuuuuuuuu, vous avez qu’ a tout bouffer!!!!!!"
Perceval étale Grudu net.
Arthur
"................."
Tournez la page.
Ils sont tous en train de mettre dessus.
Guenièvre arrive.
"Vous venez manger de suite !!!"
et elle chope Arthur d'une main et le soulève pour l'emmener.
A table:
Arthur, Guenièvre, Léodagan et Séli.
Arthur à Léodagan :
"Vous saviez qu'elle faisait ça beau-père ?"
Léodagan:
"Quoi donc?"
Arthur:
"Ben, me choper d'une main !"
Léodagan:
"a ça oui, la lutte c'est le sport nationale féminin en Carmélide!"

Arthur :
- "Calogrenant m'avait dit que chez lui, il y avait des lutteuses mais si j'avais su qu'en Carmélide c'était le sport national, je s'rai allez cherchez ma femme en Calédonie..."
Il regarde Guenièvre de haut en bas et poursuis :
- "En plus je suis sur qu'elle aurait été moins balaise..."

Guenièvre:
"oh! mais vous allez pas faire votre chochotte là! "
Séli:
"mais vous inquiétez pas, moi aussi j'étais comme elle à son âge."
Léodagan:
"Ouais et on voit ce que ça donne!"
Séli:
"J'ai peut-être plus la force mais je me souviens encore des prises !"

Générique
Dans la cour du château.
Arthur, Léodagan, Karadoc, Dudoc, Perceval et Grudu sont attablés en train de boire un verre amis ils sont également plein de bleus.
Guenièvre arrive.
"Ben ! Dans quel état vous êtes-vous mis ?!"
Arthur:
"Ben .... on s'entraine !"

Guenièvre:
"vous vous battez comme des chiffonniers oui !"

Léodagan :
- "C'est vrai qu'en Carmélide la lutte est plus codifiée, c'est moins le fouillis quoi..."

Arthur :
"Ben comme vous êtes un expert vous voulez nous faire un cours non plus !"

Léo :
-"La ramenez pas, en mon temps, j'ai été le champion du Royaume... J'pourrai encore vous faire mordre la poussière à mains nues..."

Arthur:
"Et ben, c'est ce qu'on va voir beau-père. Je suis peut être pas le champion de Carmélide mais je peut encore vous remonter les noix jusqu'au gosier !"
AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Perceval:
"vous êtes sur que c'est de la lutte, ça!"  


Noir


Dudoc:
"Bahhhhhhh..........."


Fin.

 

jeudi 26 mars 2009

Commando Perceval

 

Lors de la campagne contre un peuple saxe, Arthur et son armée se retrouvent touché par une maladie inconnue que Merlin à du mal à soigner.
Seuls sont encore d'attaque Perceval, Karadoc, Yvain, Gauvain et un jeune écuyer.
Arthur désespéré sur son lit (un peu vert, pas mal bleu avec une teinte de rouge) :
Perceval écoutez-moi. Je vais vous demander le plus grand et important service de toute ma vie : Partez avec Karadoc, Yvain et Gauvain pour la zone des troupes de réserve qui sont avec Elias afin de les ramener ici et d'essayer de nous sauver tous ! Vous êtes mon seul espoir et je sens déjà la mort qui s'impatiente !

Perceval : Je suis d'accord sire, mais redites-moi ou il sont exactement, j'ai toujours du mal à me repérer....

Arthur (dans un râle) : Magnez-vous, bordel ! vous ne voyez pas qu'on est à l'agonie !
Perceval : Et ça se trouve où ça, sur la carte ? J'la vois pas La Gonie, elle est où ?


Fin du Prologue


Acte 1


Perceval et Karadoc avancent tout les deux dans la forêt, avec Yvain et Gauvain qui avancent aussi mais en faisant des tours sur eux mêmes.

Perceval aperçoit un tronc d'arbre couché sur le sol, monte dessus et fait un petit discours:
-Le roi ma chargé de ramener du renfort au campement mais attention les ennemis sont sur le chemin alors il va falloir avancer avec précocité.
Des questions ? Oui Yvain.
Yvain : Est-ce que les ennemis sont armés ?
Perceval : Oui.
Gauvain : Mais c'est affreux seigneur Perceval, nous sommes désarmés et nous ne pourrons repousser un assauts brutales de nos adversaires sans le glaive et l'écu de notre royaume.

Perceval leur répond bravement :
- la véritable arme elle est là (en se touchant la tempe de l'index)
Yvain et Gauvain ensemble :
- Alors on est foutus...

Tournez la page.


Yvain : Mon père il arrête pas de dire qu'on est des demeurés et qu'on serait pas foutu de trouver une pièce d'or dans la salle des coffres... en même temps il dit qu'il y a plus un rond dans les coffres. (Yvain pensif, il ré-flé-chi)
Perceval : Mais ne vous inquiétez pas, le seigneur Karadoc et moi, nus sommes des sportifs de la caboche.
Karadoc : ça carbure la dedans.
Perceval : Alors vous dites rien et vous faites ce qu'on vous dit !

Gauvain :
- "Sire Perceval à quel usage transportons-nous ces sacs de cailloux?"

Perceval : C'est pour faire diversion, on lance la caillasse et les ennemis crois qu'on est de l'autre coté en même temps si on se perd ça aide à retrouver le chemin. C'est que du stratégique.
Gauvain : mais vous ne croyais pas qu'il aurait fallu en semer depuis notre départ du campement.
Perceval et Karadoc se regarde.
Perceval : Ben c'est pas grave, de toute façon on revient avec la réserve, ils sauront où aller.
Yvain : mais si on se perd avant ?
Perceval et Karadoc se re-regarde.
Tout à coup, un bruit dans les fougères...

C'est deux saxons en patrouille. Nos 4 compères se cache dans la flore luxuriante.
Karadoc : Maintenant qu'est-ce qu'on fait ?
Perceval : On va balancer de la caillasse vers là-bas pour partir vers là-bas (en faisant des signes de tête).
Karadoc : On part par où ?
Perceval : Par là-bas !

Après une mêlée digne d'un match de Rugby du tournois des six nations, chacun à sa poignée de caillasse et la lance (chacun dans une direction différente) et tente de fuir (dans la direction opposée c'est à dire chacun sur la route de l'autre) et Paf !!! re-mêlée...
Perceval, Karadoc, Yvain, Gauvain : "'Tention !!!, gaffe !!!, Aïe !!!" (plus divers borborygmes et jurons que je n'aurais pas l'indécence de rapporter ici...)

Après diverses collisions et moultes interjections nos amis se regroupent prés d'un grand chêne.
Gauvain : Seigneur Perceval, nous sommes à découvert, nos ennemis n'auront point de mal à nous surprendre si nous ne décidons attivement d'un plan d'évacuation de notre zone géographique.
Perceval : Ouais c'est pas faux ! (Karadoc à du mal aussi)
Yvain : Par où on part ?
Perceval : (il regarde autour de lui) Là! La grande tente blanche.
Et ils partent fessier en l'air et tête baissée vers la grande tente.

Seulement le chef saxons s'y trouvent.
Ils déboulent dans cette tente et trouve le chef saxe endormit sur une table la tête sur des parchemins.

Perceval (chuchotant) : Mer.. ! Faut pas faire un bruit !
Karadoc : On pourrait peut être sortir tout doucement ?
Perceval : Ouais faut pas faire un bruit. Allez !

Gauvain suis les trois amis mais il aperçoit quelque chose et tire la manche de Perceval...
Perceval hurle de frayeur mais interrompt son cri une main sur la bouche :
- "Qu'est ce qu'il y a?"
Gauvain : - "Messire Perceval, il semble que les saxes tiennent un otage"
Ils se tendent le coup pour regarder derrière le gros saxe endormi... et aperçoivent Elias bâillonné et saucissonné qui les regarde d'un air furibard...

Karadoc: Mais ce serai pas le sorcier truc ?
Perceval: Non c'est pas truc son nom, c'est Elan ?
Yvain : ce serait pas plutôt le moustachu ?!
Gauvain : Je crains que chacun de vous se méprenne, il me revient un nom s'approchant de .... Merlias !

Tournez la page.


Tous penché sur Elias ligoté et bâillonné.
Perceval : Mais à la fin vous allez nous dire qui vous êtes ?
Karadoc: Il faudrait peut être lui enlever le bâillon ?
Perceval: Oui mais s'il est piégé ? On se prend tous dans la tronche !
Karadoc: Faudrait être sûr !
Elias est hors de lui, il gesticule de plus belle.
Perceval: Bon, j'y vais mais reculer de 5 pieds au cas ou !
Gauvain : Votre courage honore notre périple seigneur Perceval.
Perceval : dégage délicatement le bâillon.

Elias les yeux exorbités commence à hurler :
- JE VAIS VOUS...
mais Perceval lui colle aussitôt le bâillon pour éviter de réveiller le chef saxon... et déclare :
- J'vous l'enlève mais gueulez pas, j'voudrais pas devoir vous sauver la peau en tuant le chef des saxons !!!
Il ôte délicatement le bâillon et Elias murmure :
- Je vais vous faire votre fête arrivés à Kaamelott, vous n'avez pas idée...
Karadoc interviens :
- On est venu jusque là pour vous sauver et vous parlez de nous brimader, moi j'croyais que le druides étaient des gens biens
Perceval :
- Bon c'et pas tout mais faudrait voir à rentrer au château maintenant on en à suffisamment fait pour la journée...

Gauvain : Et les renforts pur notre bon Roi ?
Perceval : A merde !
Karadoc : Ils étaient avec qui déjà ?
Tous se triturent les méninges pour se souvenir.
Elias : Avec moi, bande de débiles.
Perceval : Eh, faudrait voir à baisser d'un ton.
Karadoc : Ouais, vous avez drôlement tendance à vous la péter.
Perceval : ça vous monte à la tête, les bains de pieds aux herbes.
Elias fout de rage prépare une boule de feu pour la leur lancer. Karadoc et Perceval panique Elias lance la boule vers Perceval qui arrive à se planquer derrière un miroir. La boule de feu ricoche et viens se planter dans l'arrière train du chef saxon qui fait un bon de 2,5m.

Panique, débandade, le fait curieux de voir leur chef le derrière en feu, fait perdre tout moral aux saxons qui tournent les talons et s'enfuient dans la pire des cohues...
Karadoc :
- Et ben quand on va leur raconter ça, ils vont pas le croire...
Perceval hurlant en les poursuivant :
- FUYEZ DEVANT PROVENCAL LE GAULOIS, VOTRE PIRE CAUCHEMAR !!!!

Générique.


Arthur et Léodagan dans les couloirs de du château accoste Perceval.
Arthur : Félicitations, seigneur Perceval, pour votre.... exploit. On sait pas trop comment vous avez fait mais c'était efficace.
Léodagan : C'est d'autant plus extra-ordinaire que d'habitude vous vous distinguez par vos débilité.
Perceval (en se la pétant) : Bah, c'est normal. Dés que ça chauffe vous saurez que Perceval est là pour régler la situation.
Arthur : Par contre, la prochaine fois, souvenez-vous de votre nom quand vous gueuler derrière les ennemis.
Noir.
Perceval : Ben, je m'en souviens, Porcendal le Grivois !


Fin.

mercredi 25 mars 2009

Soirée de folie

 

C'est la nuit sur le château et Yvain et Gauvain sont surexcités.
Ils décide de faire des farces à chaque chambrée...

Yvain (surexcité) Alors on commence où on commence où ???
Gauvain : Qui est qui nous le fait de plus peur ? Car nous allons lui coller la frousse de sa vie
Yvain : Euh le dragon des cavernes ...
Gauvain : Mais non ici au château, mon ami !!!!!!
Yvain : A ouais c'est hyper ! Mais c'est qui qui nous fait le plus peur au château ??
Gauvain : Mon oncle !
Yvain : Nan mon père dit toujours que le roi et bin c'est rien qu'un froussard qui se planque dans les jupes des romains !

Gauvain : Mon oncle est le roi et il n'a peur de rien...enfin je crois...
Nous allons nous faire passer pour des fantômes en nous affublant de drap blanc et en poussant des hurlements.
Yvain : Ouais c'est hyper. Waouh, shsss !
Mais comment on va trouver des draps blanc ?

Gauvain : Prenons les draps de nos couches .
Yvain : Ouais et si on prenait un trucs qui fait un bruit bizarre ça serait hyper !

Gauvain : "bonne idée, allons fouiller chez le seigneur Calogrenant il aura bien un de ces instruments étrange de Calédonie..."
Yvain : "cette outre gonflée qui fait un bruit de cochon qu'on égorge?"

Gauvain : Oui! Allons-y !
Tournez la page.
Calogrenant dors comme un sourd étalé sur son lit.
Il ronfle à en faire craquer son lit.
Yvain : Oh ! Mais comment fait-il ça ?

Gauvain Peut-être a t il mangé cette outre mystérieuse
Les 2 Hyppppppppeeeeeeeeeeeeerrrrrrrr ZZooooouuuuuuuu pppssshhhhhhhhiiiiiiii (enfin vous voyez de quoi je parle)
Yvain Mais mon ami on pourrait faire ça !!
Les 2 Hyppppppppeeeeeeeeeeeeerrrrrrrr ZZooooouuuuuuuu pppssshhhhhhhhiiiiiiii

Calogrenant Se réveille. Les deux gamins se plaquent au sol. Calogrenant encore somnolant se recouchent, se tourne et lâche une caisse monstrueuse. Gauvain et Yvain reniflent et ont des hauts le cœur par l'odeur. Il cherchent vivement une cornemuse et quittent à toute allure la chambre la main bouchant leur nez.

Leur larcin étant effectué il commence à élaborer leur outil de frayeur quand Bohort les surprends muni de sa torchette aujourd'hui légendaire. 

Bohort :
- "Mais, mais... que faites vous donc debout à cette heure tardive? et surtout... tout seuls dans ces sombre couloirs, brrr...."
Yvain :
- "On prépare une far..."
Gauvain, l'interrompant :
- "Surprise, nous préparons une surprise pour mon oncle, c'est sa fête demain, la saint Arthur..."

Bohort : (l'air soulagé) Ah ! et bien ne tardez pas trop, les couloirs du château peuvent réserver de terrifiantes surprises quelques fois !
Yvain : (un peu moins enjoué) Quoi comme surprises ?
Bohort : Et bien , une soirée j'ai trouvé le spectre d'Uter Pendragon, sur le trône du roi criant vengeance et revendiquant sa souveraineté au trône de Bretagne. Une autre fois, j'ai ouïe dire que le spectre sépulcrale été venu prendre un corps.
Yvain et Gauvain sont paralysé de frayeur. Soudain un grondement/rugissement retentit dans les couloirs.
Bohort faisant tremblait sa bougie : Vous entendez comme moi ?!
Gauvain: oui sire Bohort !

Karadoc émerge soudain de l'obscurité trainant un jambon derrière lui qui racle contre la pierre avec un bruit terrifiant... et des gargouillement d'estomac tout aussi terribles...
- Ah, vous aussi vous aviez un petit creux ?

Nos 3 pleutres s'enfuient de terreurs en hurlant et réveillant tout le château découvrant Karadoc le visage couvert de différents condiments.
Karadoc : Ben Question ça c'est le manque de protéines, ça bousille la caboche.

Dans leur fuite désespérée nos 3 compères courent affolés dans les couloirs du château. Soudain une porte s'ouvre et ils s'étalent l'un après l'autre sur cette porte de bois brute. C'est la porte du Roi qui, intrigué, et surtout réveillé par ce vacarme, sortait afin de s'informer.

Tournez la page.


Gauvain, Yvain et Bohort sont alignés les visages bouffis par le choc.
Arthur : Vous pouvez me dire pourquoi vous gueulez comme ça ?
Bohort (affolé) : Sire, les châteaux est habité par des forces démoniaques, des monstres sanguinaires errent dans l'enceinte du château.
Gauvain : Mon oncle, des forces maléfiques nous ont pris en chasse dans les couloirs du château.
Yvain : Ils étaient barbouillé de sang et avaient des crocs acérés.

Arthur : ma femme est bien sortie tout a l'heure le visage plein de confiture de fraise, mais c'est bien le seul monstre que vous apercevrez ce soir !!"

Gauvain : Non mon oncle, cette créature n'était pas humaine.

Arthur: "C'est bien ce que je me dit certaines fois..."
Sur cet entrefaite Karadoc et Guenièvre surgissent causant confiote et jambon de pays...

Les 3 pleutres se cachent derrière Arthur.
Guenièvre : Mais qu'est-ce que vous faites là debout à cette heure-ci ?
Je sais vous vous êtes inquiétez en ne me voyant pas revenir des cuisines !
Arthur : Non, j'ai été par ces 3 trouillards au beau milieu de la nuit.
Guenièvre (aux 3 compères) : Mais qu'est-ce que vous fichez dans les couloirs, la nuit ?

Yvain, tirant la langue à Guenièvre : "Tu peux pas comprendre, frangine, t'es qu'une fille..."

Guenièvre voulant lui mettre une gifle, le gifle mais avec sa tartine de confiture et en profite pour finir son élan sur Arthur (c'est vraiment dégueulasse!!). S'ensuit une bataille fraternelle.


Tournez la page.

Aux cachots, Guenièvre, Yvain et Gauvain sont dans une geôle commune.
Arthur et Karadoc sont là.
Guenièvre : c'est une honte, je vous rappelle que je suis votre épouse et qu'on enferme pas la reine dans un cachot !

Arthur : "le cachot c'est pour les trublions... et je doit vous dire que vous et votre...(jette un œil sur Yvain...) famille... vous commencez sévèrement à me courir !!"
Gauvain :"Mon oncle, le châtiment est juste et nous l'acceptons avec humilité..."
Yvain, interloqué : "Et pi quoi encore... d'abord nous on voulait juste vous...
Gauvain lui écrase le pied pour éviter qu'il ne vende la mèche...

Arthur interloqué : Vous vouliez dire ?
Yvain : Non rien.
Arthur : Bon ben j'y vais.
Guenièvre : Vous n'allez pas me laisser là, seule sans protection, à la merci de je ne sais quel danger.
Arthur : vous inquiétez pas les cachots tout le monde s'en fou. Bonne nuit.
S'en allant.


Noir.


Arthur : Par contre faites gaffe aux fantômes, on a eu 2-3 mecs disparus ces derniers temps.


Fin.

Le pêcheur

Père Blaise est dans la cuisine, de nuit, en train de taper dans un pâté de sanglier une chope de bière à la main...
- Oh, Dieu que c'est bon... miam, mmglups,... Seigneur pardonnez-moi, mais je peux pas m'en empêcher..."
Il se coupe un énôôôrme morceaux de pain et tartine de plus
belle... Tellement occupé par sa ripaille, il n'entend pas Karadoc
arriver par derrière...
Il engouffre son casse-dalle et marmonne, du pâté plein la bouche :
- "je ne comprend toujours pas pourquoi la gourmandise est un pêché..."
Karadoc : "Aaaaah ben ça, moi non plus !!!"
Père Blaise s'étrangle sur sa bouchée et tente vainement de recracher le tout !!!

 

Générique.


Karadoc en train de se faire un méga-sandwich aux produits régionaux :
"Faut pas vous cacher, vous savez, bien manger c'est une vertu. Le
pêché, c'est de bouffer des saloperies qui vous emmène droit au
cimetière".
Père Blaise : "Je dois vous avouer que je ne pensé pas être aussi compris par vous, seigneur Karadoc."
Karadoc : "A part que vous portez une robe, on est pareil on fait les mêmes trucs."

Père Blaise hausse un sourcil, lève les yeux au ciel, et mord dans sa tartine...
Karadoc : "En plus le pêché, vous avez que ce mot là à la bouche... faut s'décoincer un peu..."
Père Blaise : "les tentations sont grandes et le chemin de la vertu ardu !!!"
Karadoc : "et voila qu'est ce que je disais..."
Il se lève, puis :
"Vous m'avez coupé l'appétit tiens !!!"
Il part en prenant un jambon qui trainait sur une table, le cale sous son bras et s'en va mine de rien...

Tourner la page.
Blaise est toujours dans la cuisine mangeant une tartine de confiture de figue.
Perceval entre.
Perceval : Tiens vous êtes là ! Qu'est-ce que vous faites ?
Père : Je pêche !
Perceval rit : Ouais et elle est où votre canne ?

Père Blaise se lève si violemment qu'il en fait tomber sa chaise : "MAIS VOUS ALLEZ LA FERMER AVEC VOS BLAGUES A DEUX RONDS!!!"
Perceval interloqué ne dit plus un mot...
Père Blaise devient livide et se met à genoux en psalmodiant :
"Seigneur pardonnez-moi cet accès de colère...gnnnnngnnnnnn... grâce
vous soit rendus pour les épreuves que vous m'envoyez en la personne du
Seigneur Perceval... gnnnnnngnnnnn... "

Perceval : vous inquiétez pas je sais ce que
c'est. On lit, on lit et puis ça monte à la tête. Vos bouquins c'est un
truc à devenir zinzin. Levez-vous et prenez un coup de jaja.

Père Blaise se lève en brandissant un crucifix :
Vade Retro suppôt du malin ! Je ne boirais pas ton élixir malfaisant, tu ne me tentera point !!!!!!!!!!
Soudain Léodagan rentre dans la pièce.
Léodagan : Mais c'est pas bientôt fini de gueuler comme un veau!

Père Blaise vocifère : "JE NE GUEULE PAS !!!"
puis il reprend sa dignité, époussète le devant de sa soutane :
"Bref, pardonnez-moi, je... j'expliquais mon point de vue au seigneur Perceval..."
Tournez la page...
Père Blaise, une serviette sur l'épaule, marche en sifflotant vers
la salle des bains... il entre sans faire attention qu'une jeune
demoiselle est déjà dans ledit bain, il ferme la porte... la demoiselle
ne l'a pas remarquée non plus, elle chantonne en se savonnant (ils se
tournent mutuellement le dos)... Père Blaise toujours sifflotant lance
par dessus son épaule un pain de savon directement dans la baignoire ce
qui éclabousse la jeune personne lui arrachant un cri de surprise et la
faisant brusquement sortir ruisselante du baquet.

Le père Blaise, à ce moment là, commençait à
enlever sa soutane et le cri le fit sursauter, il lâcha son habit. Nous
voyons donc notre Père Blaise et la jeune fille nus comme des vers.
Père Blaise (les yeux exorbités) : jghqkfkbh...fdfqqg...dgdjhgjk
Gros plan sur la porte de la salle de bain.
Guenièvre ouvre la porte en sifflotant et découvre les deux
personnes dans leur condition (on voit juste les têtes qui se retourne
car le paravent cache le reste).


Tourner la page.

Guenièvre tente de réconforter le pauvre Père
Blaise traumatisé, dans la cellule de ce dernier (que nous n'avons
jamais vu d'ailleurs... je l'imagine spartiate avec une paillasse, une
table sommaire et un petit autel en pierre ...)
Guenièvre : "faut pas vous laisser aller comme ça! votre seigneur vous en voudra pas d'avoir regarder cette fille, hein?"
Père Blaise les épaules tombantes, tassé sur lui-même à la Quasimodo : "Beeeelle, beeeeeeeelle..."
Il se reprends immédiatement et joins les mains : "Hum ! ... seigneur, ayez pitié du pauvre pécheur que je suis..."
Guenièvre désignant son menton : "y vous reste un peu de bave là..."

Le père Blaise se met à pleurer de ses faiblesses.
Guenièvre le prends dans ses bras afin de le réconforter.
Guenièvre : Faut pas vous mettre dans cette état. Vous l'avez pas fait exprès. Et puis elle aussi elle vous a regardé.
Blaise se redressant : Elle vous pensez qu'elle m'a trouvé comment ?

Générique...


Le roi est dans la chapelle de Kaamelott (encore un endroit qu'on n'a jamais vu dans la série...), Lancelot est à ses côtés...
et le brave Père Blaise est allongé face contre terre en pénitence...
Arthur : "Bon ça suffit maintenant cette histoire de pêcheur,
z'êtes l'homme le plus vertueux du royaume... la !! Arrêtez de nous
cassez les pieds avec vos simagrées !! On à une séance à la table
ronde, il me faut mon scribe moi !"
Père Blaise : "Je suis désolé Sire... pff... pff... (il crachote et
bafouille parce que la chapelle est si fréquentée que la poussière
s'est accumulée... C'est lourd ! ), c'est pas trop le moment, là..."

Arthur : Non mais vous allez pas rester collé au sol pour l'éternité.
Père Blaise : Je ne peux pas m'enlever de l'esprit la vision de cette jeune femme de la tête.
Arthur : si ça peux vous aider, elle non plus. Oh ma tête !
Père Blaise (se relevant) : c'est vrai ! Et vous pensez qu'elle en garde quel souvenir ?
Arthur : Ben... C'est pas banal...

Arthur perd patience : "Bon qu'est ce qui vous chagrine exactement!"
Père Blaise : "je fait pêché sur pêché en ce moment.... je doit faire pénitence pour que dieu me pardonne.."
Arthur : "OK ! En tant que roi je suis le représentant de Dieu sur Terre, vrai?"
PB : "Euh, oui..."
Arthur : "Bon, très bien ... Je vous pardonne, allez Zou !!!"


Voile noir...


Père Blaise proteste en voix off : "Non, non... ça se passe pas comme ça, ça se passe pas comme ça !!!"

FIN